(ne pas abandonner ne pas abandonner ne pas
(ne pas abandonner ne pas abandonner ne pas abandonner)
(ne pas abandonner ne pas abandonner ne pas abandonner)
petit culte à la mécanique, je dois avouer que j'aurai préféré être dedans plutôt que d'attendre sur le côté. des petites bombes aux couleurs illégales qui abordent des courbes à une vitesse insensée avec élégante grâce.
Pendant que je dessine je me rends compte que si je dessine si peu ces derniers temps c'est que je ne prends plus le temps de prendre le temps - de regarder, de garder. Je me demande si je pourrais résister longtemps à ce qui me tire à l'intérieur. J'essaie encore de renter dans des cadres trop petits, trop aigus pour moi.
Thé, tabac, lumière jaune, pas assez de sommeil. Finalement je suis contente d'être restée. Les rapports entre eux deux à la fois clairs et ambigues, sur le mode : on aurait pu se plaire mais on n'aurait pas pu se supporter. Parfois il vaut mieux préserver les amitiés. Le langage du corps, leur petit jeu. Et chacun consterné par les histoires de coeur de l'autre.
Les garçons flamands sont décidément des êtres curieux. Je suis tentée de croire que je pourrais être séduite, mais je suis bien trop angoissée pour les séduire.
Plus de gaz... la bouilloire comme seul moyen de chauffage (et on s'est félicité, finalement, d'avoir acheté cette plaque électrique à 2 euros à la brocante... sinon c'était noodles soup jusqu'à nouvel ordre...)
je sais que j'ai peur. quand je regarde mes dessins je vois que j'ai peur. le dessin d'animation me protège, chaque photogramme fondu dans la persistance rétinienne, on les voit tous, c'est comme si on ne les voyaient pas. La page, elle, me terrifie.
(je ne suis pas la seule)
Une des choses que j'ai apprises dans ce cours : il est toujours bon de regarder - ailleurs.